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vendredi 22 mai 2015

Le vol





Un matin d'été, vêtue d'un débardeur violet et d'une petite jupe a volants noir, elle était là devant cette boutique. 
Elle le sentait : il fallait qu'elle le fasse. Elle prit une grande inspiration, entra dans le magasin et demanda à parler à la patronne . 
La directrice arriva. 
- Bonjour mademoiselle vous avez demander à me parler ? je suppose que c'est pour une candidature ; hélas je n'..




- En fait, pas du tout! Si je suis là, c'est pour vous avouer quelque chose. 
- Eh bien allez-y, je n'ai pas la journée.
- Euh oui… excusez-moi… eh bien … je voulais vous dire que .. il y a treize ans de cela, lors d'une visite dans ce centre commercial, je suis venue dans ce magasin et je vous ai volée.
- Pardon ?
- Oui, je n’étais qu'une petite fille… je trouvais cette brosse magnifique que je ne pouvais pas me payer… alors je l'ai mise dans mon sac et je suis sortie.





- Eh bien ! C'est du beau, cela ! Quel âge avez-vous, jeune demoiselle ?
Rouge de honte, elle lui répondit:
- Vingt-deux… j'ai vingt-deux ans.
- Vous aviez donc neuf ans le jour où vous m'avez volée ?
Penaude, elle répondit:
- Oui madame.
- Et vos parents n'ont rien dit de cela ?
- Non, ils n'ont pas fait attention… à vrai dire, ils ne se sont pas posés la question.
- Vous auriez été ma fille, je peux vous dire que, centre commercial ou pas, je vous aurais allongée sur mes genoux pour une bonne déculottée, avec la brosse que vous aviez volée en prime sur vos fesses nues !

Elle n'eut même pas le temps de réagir qu'elle se sentit tirée par le bras et allongée sur les genoux de cette femme qui lui retroussa sa jupe pour découvrir son jolie string pour lui faire payer sa très cuisante note.




Elle commença une fesse après l'autre, en cadence à droite, à gauche, en haut, en bas.

Au bout de quinze minutes, la pauvre Lilou se déhanchait dans tous les sens et les larmes commençaient à lui envahir le visage .


- Allons mademoiselle !
Vous n'avez jamais été fessée ?
Ce n’était qu'un échauffement !
- Non !
Je vous en supplie !
Ne faites pas cela, j'ai beaucoup trop mal !
- Ça suffit ! Calmez-vous ! Je ne veux plus vous entendre !



Et la terrible bonne femme attrapa la brosse volée et reprit le massacre des pauvres fesses de Lilou !
Elles étaient maintenant bien cramoisies, quand elle se sentit mouillée, trempée en pleurant à gros chaudrons… mais étrangement, d'un seul coup elle ne sentait plus aucune douleur…

Elle ouvrit doucement les yeux : elle était couchée dans les bras de son homme qui la réconfortait après ce terrible cauchemar !